Quia absurdum

Au fond c’est tout un. Lire et écrire. Ou écrire et lire. Si le texte est le produit de la pensée et presque son résidu. Un peu de cendre froide au fond du cendrier. Un voyage intérieur balisé de quelques feux. Traces. Dérouler les lettres dans l’interdit de se retourner. Orphée veille. Rallumer la flamme. L’homme ? Un tuyau mouillé traversé de courants d’air. Une flûte. L’oeil court sur la page. L’écran aussi est une page. Le souffle humide au-dessus. Deux mains alentour avec le sang qui pulse au bout des doigts. Toujours lire une phrase comme si elle pouvait être la dernière. Écrire aussi. Lire, écrire, c’est tout un. Enfin presque. Musique.

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