Reposant sur une enquête initiée en 1991, Viêtnam, à travers l’architecture coloniale est paru pour la première fois en 1999. De nouveau publié au printemps 2011 dans une nouvelle maquette, il a pris un sens renouvelé et fixe un temps où les villes, Saigon (Hô Chi Minh-Ville) et Hanoi, mais aussi Dalat, Nha Trang, Danang et Huê avaient encore, par-delà les guerres, leur apparence au sortir de l’ère coloniale.
Au moment où Hanoi vient de fêter son millénaire, où les villes vietnamiennes se sont auréolées de ceintures d’immeubles de grande hauteur comme toutes les villes qui comptent à l’orée du XXIe siècle, Viêtnam, à travers l’architecture coloniale offre un prélèvement temporel, notamment par son iconographie. Devenu la première référence sur son sujet, il invite à un parcours de Saigon à Hanoi en quête des traces du passé urbain et architectural de l’époque coloniale. Il participe au mouvement ayant conféré leur statut d’objets d’étude aux productions architecturales européennes outre-mer. Il contribue à la reconnaissance d’architectes majeurs, tel Ernest Hébrard, naguère encore oublié des dictionnaires spécialisés et désormais mentionné parmi les praticiens reconnus de sa période.
Le livre dialogue enfin avec les paysages urbains actuels car les Vietnamiens ont su préserver ce patrimoine dans la modernisation récente : la plupart des bâtiments majeurs ont été restaurés et appartiennent pleinement à l’identité des villes d’aujourd’hui.
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