Intermède verlainien

Un grand sommeil noir
Tombe sur ma vie :
Dormez, tout espoir,
Dormez, toute envie !

Je ne vois plus rien,
Je perds la mémoire
Du mal et du bien…
Ô la triste histoire !

Je suis un berceau
Qu’une main balance
Au creux d’un caveau :
Silence, silence !

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